Qui est-ce ?

Ou alors :
Le seul explorateur qui traversa l'Atlantique à pied (à l'époque on pouvait).

Mais on est de plus en plus loin du Moyen-Age. Est-ce que nous n'avions pas comme principe de poser des énigmes qui peuvent concerner tout ce qui s'est passé avant le Moyen-Age mais pas au-delà, avec une vague volonté didactique, comme pour toutes les rubriques accessibles au public ?

Enfin c'que j'en dis

le fils d'Erik le rouge (Leif Erikson) serait allé jusqu'aux amériques, decouvert le vinland au canada vers le Xème siècle, mais je pense que même si ce ne fût pas de gaïté de coeur (exil), il n'était pas sous la contrainte pour cette traversée.

Utapala mago lupadaladati ?
C'est le nom de l'indien que ramena Christophe Colomb des Antilles à la cour d'Espagne comme preuve de la découverte d'une colonie chinoise. (croyait-il).

Chère Vessie d'Acier,

Votre personnage est-il un migrant européen forcé vers les Amériques ?

Ce n'est aucun des navigateurs cités plus haut !
Et non, c'est un migrant canadien forcé vers l'europe. Mais c'est bien un indien

Donc j'ai gagné ! Youpi !
Utapala mago lupadaladati, ça veut dire en cheyenne canadien : Celui qui nage à côté des barbues.

Cher Cher Double Carminax,

J'avais rédigé un beau post félicitant votre intelligence hier : je trouvais votre proposition bien plus intéressante que la mienne ... mais il a disparu...

Je me demandais, aussi, pourquoi les propositions de réponse semblent parfois complètement décalées... Il suffit en fait d'errer sur Internet de longues minutes en ayant cliquer, par avance, sur "Répondre" et de poster sans avoir pu voir, de ce fait, les propositions des autres...

je donne ma langue au chat!!!!

à moins qu'il ne s'agisse des deux fils du chef indien Donnacona rencontré par Jacques Cartier dans la baie du saint Laurent

Le vendredi 24 juillet 1532, il met pied à terre à Gaspé, y plante une croix de trente pieds, revendiquant la région pour le roi de France. La troupe des Français y rencontre des Iroquoiens du Saint-Laurent, venus pour la pêche, qui les accueillent sans grand plaisir. Le chef amérindien, Donnacona, après protestations, finit par permettre à Cartier d'amener deux de ses « fils » en France. La rentrée à Saint-Malo se fait le 5 septembre après une autre courte traversée de 21 jours.

Donnacona est d'ailleurs le cousin par alliance de la belle-sœur de Utapala mago lupadaladati.
Comme quoi entre cheyennes et iroquois ça se tape dessus pour une histoire d'emplacement de tipies qui déborde chez le voisin, mais ça n'est rien que des histoires de copropriétés entre familles.

Ils ne s'agit pas de l'un de ses fils, mais bien de Donnacona lui même !



Premier chef amérindien célèbre de l’histoire du Québec, Donnacona connaîtra un destin tragique après ses premières rencontres avec l’explorateur Jacques Cartier.

Le 24 juillet 1534, Donnacona se trouve précisément à Gaspé pour pêcher avec des habitants de Stadaconé (Québec) dont il est le chef, lorsque Cartier ordonne l’érection d’une croix. Donnacona réagit vivement : ces terres sont sous son autorité! C’est ce qu’il fait valoir par gestes à Cartier. Malgré l’incident, et après discussion, Donnacona accepte que ses fils Domagaya et Taignoagny partent avec les Français quand ces derniers rentrent en Europe.

Cartier ramène les deux jeunes Amérindiens l’année suivante. Ils lui sont des plus utiles comme guides et traducteurs autochtones. Ils lui permettent de découvrir le fleuve Saint-Laurent, le Canada et, entre autres, le village fortifié de Stadaconé. Donnacona se réjouit de leur retour, mais il se méfie désormais des Français. Ceux-ci hivernent dans l’habitation de Sainte-Croix, près de la rivière Saint-Charles, en 1535-1536 et à Charlesbourg-Royal, l’actuel Cap-Rouge, en 1541-1542.

Des conflits surgissent, notamment parce que Cartier ne respecte pas l’autorité de Donnacona. Ainsi, en dépit de son interdiction, Cartier dirige une expédition vers Hochelaga (Montréal). Comme la plupart des chefs amérindiens du 16e au 18e siècle, Donnacona s’efforce de défendre les intérêts des siens et de conserver son rôle d’intermédiaire entre les nouveaux venus et les groupes de l’intérieur des terres.

En 1536, Cartier kidnappe Donnacona, devenu encombrant à ses yeux, ses fils et d’autres Amérindiens. Ils sont emmenés de force en France et présentés au roi François 1er. Aucun ne reviendra parmi les siens. Lors de son voyage de 1541, Cartier doit justifier leur absence auprès des Iroquoiens de Stadaconé. Il leur annonce le décès de Donnacona, mais il leur ment en prétendant qu’aucun des autres Amérindiens n’a voulu quitter la France…

Les plus grands écrivains du temps, André Thévet et même Rabelais voulurent s'entretenir avec lui.


Bravo cap'tain ! et pardon chère Eudoxie pour ce personnage un peu tardif par rapport au moyen-âge, je prendrai garde pour le choix de ma prochaine énigme, milles excuses

Je ne suis pas tout à fait d'accord !
Preuve, ce parchemin d'époque retrouvé dans les cales d'une chaloupe à la dérive près de Toronto :

Pour lire, je conseille de cliquer dessus, c'est plus net, débarrassé des scories, croûtes de sel et palourdes indésirables.

Et c'est là que j'aimerais intervenir !

J'ai prononcé le mot "boule" dans une de mes saillies forumesques (voir le post d'Antide dans l'ancien forum, post daté du 4 décembre 2011, 21h12). Et que constate-t-on ? Que voit-on à l'écran qui a sauté aux yeux du Borgne (que je remercie au passage pour m'avoir alerté sur ce point) ?

Relisez le titre de cette énigme.

"Boule" n'est-il pas le mot qui va absolument avec ?

Avec quoi ? Et comment on y av dans l'ancien forum ?

et bien devant cette demi-victoire, je vais devoir proposer une énigme facile