Née d'un poëme, je glisse doucement dans l'oubli pour renaître dans les cendres
5 participants
je fus un hymne
Carminax II- Messages : 1595
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Localisation : Bernieulles
- Message n°2
Re: je fus un hymne
Herculanum ?
Robin- Messages : 615
Date d'inscription : 06/05/2012
Age : 37
Localisation : Mamoudzou-Cavani (976)
- Message n°3
Re: je fus un hymne
L'hymne à la nuit de Ronsard?
Nuit, des amours ministre et sergente fidèle
Des arrêts de Venus, et des saintes lois d'elle,
Qui secrète accompagne
L'impatient ami de l'heure accoutumée,
Ô l'aimée des Dieux, mais plus encore aimée
Des étoiles compagnes,
Quoique ce dont parle ce poème....personne ne l'a oublié.
Nuit, des amours ministre et sergente fidèle
Des arrêts de Venus, et des saintes lois d'elle,
Qui secrète accompagne
L'impatient ami de l'heure accoutumée,
Ô l'aimée des Dieux, mais plus encore aimée
Des étoiles compagnes,
Quoique ce dont parle ce poème....personne ne l'a oublié.
lise- Messages : 68
Date d'inscription : 23/03/2015
Age : 60
- Message n°4
Re: je fus un hymne
Lorsque l'amie main court par la cuisse, et ores
Par les tétins, auxquels ne se compare encore
Nul ivoire qu'on voie,
Et la langue en errant sur la joue, et la face,
Plus d'odeurs, et de fleurs, là naissantes, amasse
Que I'Orient n'envoie.
Superbe poésie Robin, mais ce n'est pas cela
Ni Herculanum, Carminax
Je fus tout d'abord musique de pub avant de sombrer dans le chaos
Par les tétins, auxquels ne se compare encore
Nul ivoire qu'on voie,
Et la langue en errant sur la joue, et la face,
Plus d'odeurs, et de fleurs, là naissantes, amasse
Que I'Orient n'envoie.
Superbe poésie Robin, mais ce n'est pas cela
Ni Herculanum, Carminax
Je fus tout d'abord musique de pub avant de sombrer dans le chaos
Eudoxie- Messages : 1207
Date d'inscription : 05/05/2012
Age : 48
- Message n°5
Re: je fus un hymne
Aurait-ce un rapport avec un astéroïde à base de donzelles ?
Carminax II- Messages : 1595
Date d'inscription : 05/05/2012
Localisation : Bernieulles
- Message n°6
Re: je fus un hymne
Ancien hymne de la Marseillaise, revu et corrigé par Rouget de l'Isle, car dans la langue du coin considéré comme trop local :
Roïdes, dans ma cartaguette,
Ce droux matin est vrombasté
D'une anoumornisse velutournée
Par le blobitron de la mère caspiagrotte.
« Parmi la foimoison mirantonesque
Dont tu m'hémuctoroïdas la vue
J'avitrouillai mieux d'épourviesque
Quand la bigusdicuse fut venue.
Bonsté divine ! J'artigasse et me rilère ! »
Et que ton calbuçon m'estourpinasse
Tu m'étifas d'un geste nasse
Du haut de ton asquénère.
O que tu étais afformatée
Dans ton défoncollage groboudesque,
Toute enlaideronnue et fourbisque…
Rage à qui t'a endournée !
Tes onireillages me réblitèrent,
Et ma dérisoire exgésation
Exhortisse toute cette parentière
Et n'est plus que parmaçon…
J'hésite : et tâche de groupiller
Car, plus que de diphractiver,
Tu dois minandoliner davantage
Et désempinniquée tu dages.
O toi à jamais évatculée,
Toi qui esgradablais mes nuits,
Qui enkermessais mes onées,
Tu as escatassé ma vie…
Roïdes, dans ma cartaguette,
Ce droux matin est vrombasté
D'une anoumornisse velutournée
Par le blobitron de la mère caspiagrotte.
« Parmi la foimoison mirantonesque
Dont tu m'hémuctoroïdas la vue
J'avitrouillai mieux d'épourviesque
Quand la bigusdicuse fut venue.
Bonsté divine ! J'artigasse et me rilère ! »
Et que ton calbuçon m'estourpinasse
Tu m'étifas d'un geste nasse
Du haut de ton asquénère.
O que tu étais afformatée
Dans ton défoncollage groboudesque,
Toute enlaideronnue et fourbisque…
Rage à qui t'a endournée !
Tes onireillages me réblitèrent,
Et ma dérisoire exgésation
Exhortisse toute cette parentière
Et n'est plus que parmaçon…
J'hésite : et tâche de groupiller
Car, plus que de diphractiver,
Tu dois minandoliner davantage
Et désempinniquée tu dages.
O toi à jamais évatculée,
Toi qui esgradablais mes nuits,
Qui enkermessais mes onées,
Tu as escatassé ma vie…
lise- Messages : 68
Date d'inscription : 23/03/2015
Age : 60
- Message n°7
Re: je fus un hymne
Rien à voir avec ces jolies filles Eudoxie
et rien non plus avec la Marseillaise (j'aime beaucoup cette version Carminax !)
Dans une période chaotique je fus le support des âmes esseulées. Je suis attendue sur les ondes le soir
et rien non plus avec la Marseillaise (j'aime beaucoup cette version Carminax !)
Dans une période chaotique je fus le support des âmes esseulées. Je suis attendue sur les ondes le soir
lise- Messages : 68
Date d'inscription : 23/03/2015
Age : 60
- Message n°8
Re: je fus un hymne
La paix, la guerre, l'amour, la haine, tout se mélange
Robin- Messages : 615
Date d'inscription : 06/05/2012
Age : 37
Localisation : Mamoudzou-Cavani (976)
- Message n°9
Re: je fus un hymne
Hymn to love ? par édith piaf?
Carminax II- Messages : 1595
Date d'inscription : 05/05/2012
Localisation : Bernieulles
- Message n°10
Re: je fus un hymne
« Ich bin von Kopf bis Fuß auf Liebe eingestellt » de Marlène Dietrich ?
Antide de Mt St Quentin- Messages : 1260
Date d'inscription : 05/05/2012
Age : 51
- Message n°11
Re: je fus un hymne
Est-ce que, en tapant le titre de votre énigmatique énigme, vos doigts auraient fourché et écrit "hymne" à la place de "hymen". Parce que, si c'est le cas, j'ai une image qui prouve qu'un hymen peut renaître de ses cendres (on voit bient le noir grossir) :
Dernière édition par Antide de Mt St Quentin le Sam 30 Mai - 23:06, édité 1 fois
lise- Messages : 68
Date d'inscription : 23/03/2015
Age : 60
- Message n°12
Re: je fus un hymne
Carminax tu es près .....tout près .....tout tout près ....
Antide mes doigts n'ont pas dérapé par contre votre cerveau part légèrement en vrille ..... mais c'est aussi ce qui fait votre charme
Des groupes d'intervention auraient assassiné sur mes paroles
En passant la frontière je passe d'un camp à un autre.
Des que ma musique commence, d'étranges comportements ont lieu.
J'amène la trêve
Antide mes doigts n'ont pas dérapé par contre votre cerveau part légèrement en vrille ..... mais c'est aussi ce qui fait votre charme
Des groupes d'intervention auraient assassiné sur mes paroles
En passant la frontière je passe d'un camp à un autre.
Des que ma musique commence, d'étranges comportements ont lieu.
J'amène la trêve
Antide de Mt St Quentin- Messages : 1260
Date d'inscription : 05/05/2012
Age : 51
- Message n°13
Re: je fus un hymne
Je pense à l'hymne à la grippe aviaire. En effet, la grippe amène généralement la crève :
Carminax II- Messages : 1595
Date d'inscription : 05/05/2012
Localisation : Bernieulles
- Message n°14
Re: je fus un hymne
L’histoire commence en 1915, lorsque Hans Liep un jeune allemand mobilisé sur le front russe, écrit une ode à ses deux bien-aimées, Lili et Marleen.
À la fin des années trente le texte est adapté par une chanteuse de cabaret allemande, Lale Andersen sous le titre de Lili Marleen.
Pourquoi cette ritournelle aux paroles simplettes est-elle devenue un chant à la symbolique aussi forte ? C’est cette histoire passionnante que nous raconte Franck Ferrand pour le magazine « L’ombre d’un doute »: « Lili Marleen, hymne nazi ou chant de la liberté ?»
À la fin des années trente le texte est adapté par une chanteuse de cabaret allemande, Lale Andersen sous le titre de Lili Marleen.
Pourquoi cette ritournelle aux paroles simplettes est-elle devenue un chant à la symbolique aussi forte ? C’est cette histoire passionnante que nous raconte Franck Ferrand pour le magazine « L’ombre d’un doute »: « Lili Marleen, hymne nazi ou chant de la liberté ?»
lise- Messages : 68
Date d'inscription : 23/03/2015
Age : 60
- Message n°15
Re: je fus un hymne
Bravo Carminax, il s'agit en effet de Lili Marleen
Son succès commence 18 août 1941 après que les bombardiers anglais ont détruit l'entrepôt de disques du lieutenant Heinz-Karl Reitgen, directeur de la radio militaire allemande de Belgrade.
Grâce à la radio militaire allemande de Belgrade, cette chanson — ou du moins sa musique — franchit la Méditerranée. Elle est entendue et adoptée par les soldats alliés combattant en Tripolitaine. Ainsi, en 1942, l'émission dédiée aux dédicaces aurait, selon Jean-Pierre Guéno, entraîné quotidiennement un cessez-le-feu momentané, et une sorte de fraternisation entre les troupes anglaises et les troupes allemandes à Tobrouk, lorsque la chanson est diffusée dans les haut-parleurs, chaque soir à 22 heures, après les combats. Pour les belligérants et les civils des deux camps, elle devient l'hymne de la Seconde Guerre mondiale, adopté et chanté en allemand par beaucoup de soldats
Chanson subversive de résistance, car, transcendant les clivages, la chanson est interdite dans plusieurs pays totalitaires (RDA, Yougoslavie de Josip Broz Tito) et devient l'hymne anti-nucléaire pendant la Guerre froide
Son succès commence 18 août 1941 après que les bombardiers anglais ont détruit l'entrepôt de disques du lieutenant Heinz-Karl Reitgen, directeur de la radio militaire allemande de Belgrade.
Grâce à la radio militaire allemande de Belgrade, cette chanson — ou du moins sa musique — franchit la Méditerranée. Elle est entendue et adoptée par les soldats alliés combattant en Tripolitaine. Ainsi, en 1942, l'émission dédiée aux dédicaces aurait, selon Jean-Pierre Guéno, entraîné quotidiennement un cessez-le-feu momentané, et une sorte de fraternisation entre les troupes anglaises et les troupes allemandes à Tobrouk, lorsque la chanson est diffusée dans les haut-parleurs, chaque soir à 22 heures, après les combats. Pour les belligérants et les civils des deux camps, elle devient l'hymne de la Seconde Guerre mondiale, adopté et chanté en allemand par beaucoup de soldats
Chanson subversive de résistance, car, transcendant les clivages, la chanson est interdite dans plusieurs pays totalitaires (RDA, Yougoslavie de Josip Broz Tito) et devient l'hymne anti-nucléaire pendant la Guerre froide
Eudoxie- Messages : 1207
Date d'inscription : 05/05/2012
Age : 48
- Message n°16
Re: je fus un hymne
Bah zut alors... Je n'ai même pas eu le temps de jouer... (Très Chère Lise, certains posts attribués à Eudoxie, ne le sont en fait pas du tout, il y a un célèbre usurpateur dans son entourage)...
Ceci dit je n'aurai pas du tout gagné... Je pensais à Mai 68 et à Crève Salope...
"Crève salope" : c'est au son de ces paroles de Renaud que certains étudiants de mai 68 se retrouvaient sur les barricades.
En 1968, Renaud a 16 ans. Pour tuer l'ennui beaucoup de jeunes jouent de la guitare dans les amphis occupés. L'adolescent Renaud va s'inspirer d'eux et écrire sa première chanson: "Crève salope". Les paroles sont simples mais efficaces. Tous les représentants de l'ordre dans la société sont remis en cause, du père au "flic" en passant par le curé et le "prof". Le "crève salope" du refrain s'adressant bien entendu à la société elle même. Le tout est joué sur seulement trois accords!
Renaud l'a chanté pour la première fois à la Sorbonne puis au lycée Montaigne. La chanson, dont la simplicité est appréciée, se propagera ensuite par le bouche à oreille et Renaud se lancera dans une carrière à succès".
http://mai68.typepad.fr
Je v'nais de manifester au Quartier
J'arrive chez moi, fatigué, épuisé,
Mon père me dit : bonsoir fiston, comment ça va ?
Je v'nais de manifester au Quartier
J'arrive chez moi, fatigué, épuisé,
Mon père me dit : bonsoir fiston, comment ça va ?
J'lui réponds : ta gueule, sale con, ça t'regarde pas !
Et j'ui ai dit : crève salope !
Et j'ui ai dit : crève charogne !
Et j'ui ai dit : crève poubelle !
Vlan ! Une beigne !
Le lendemain, comme tous les jours, j'vais au lycée,
Je rencontre dans la cour mon prof d'anglais,
Elle me dit : bonjour jeune homme, comment ça va ?
J'ui réponds: ta gueule, sale conne, ça t'regarde pas !
Et j'ui ai dit : crève salope !
Et j'ui ai dit : crève charogne !
Et j'ui ai dit : crève poubelle !
Vlan ! Une beigne !
L'proviseur m'a convoqué le lendemain,
Dans son cabinet privé, pour un entretien,
Y m'dit : essuyez vos pieds avant d'entrer.
J'ui ai dit : écoute mon pote, tu m'laisses causer !
Et j'ui ai dit : crève salope !
Et j'ui ai dit : crève charogne !
Et j'ui ai dit : crève fumier !
Vlan ! Viré !
Je m'suis r'trouvé dans la rue, abandonné,
J'étais complèt'ment perdu, désespéré,
Un flic me voit et me dit : qu'est-c'tu fous ici ?
A l'heure qu'il est, tu devrais être au lycée,
Et j'ui ai dit : crève salope !
Et j'ui ai dit : crève charogne !
Et j'ui ai dit : crève fumier !
Vlan ! Bouclé !
Je m'suis r'trouvé enfermé à la Santé,
Puis j'ai été condamné à être guillotiné,
Le jour d'mon exécution, j'ai eu droit au cur'ton,
Y m'dit : repentez-vous mon frère, dans une dernière prière
Et j'ui ai dit : crève salope !
Et j'ui ai dit : crève charogne !
Et j'ui ai dit : crève fumier !
Vlan ! Y z'ont tranché !
Ceci dit je n'aurai pas du tout gagné... Je pensais à Mai 68 et à Crève Salope...
"Crève salope" : c'est au son de ces paroles de Renaud que certains étudiants de mai 68 se retrouvaient sur les barricades.
En 1968, Renaud a 16 ans. Pour tuer l'ennui beaucoup de jeunes jouent de la guitare dans les amphis occupés. L'adolescent Renaud va s'inspirer d'eux et écrire sa première chanson: "Crève salope". Les paroles sont simples mais efficaces. Tous les représentants de l'ordre dans la société sont remis en cause, du père au "flic" en passant par le curé et le "prof". Le "crève salope" du refrain s'adressant bien entendu à la société elle même. Le tout est joué sur seulement trois accords!
Renaud l'a chanté pour la première fois à la Sorbonne puis au lycée Montaigne. La chanson, dont la simplicité est appréciée, se propagera ensuite par le bouche à oreille et Renaud se lancera dans une carrière à succès".
http://mai68.typepad.fr
Je v'nais de manifester au Quartier
J'arrive chez moi, fatigué, épuisé,
Mon père me dit : bonsoir fiston, comment ça va ?
Je v'nais de manifester au Quartier
J'arrive chez moi, fatigué, épuisé,
Mon père me dit : bonsoir fiston, comment ça va ?
J'lui réponds : ta gueule, sale con, ça t'regarde pas !
Et j'ui ai dit : crève salope !
Et j'ui ai dit : crève charogne !
Et j'ui ai dit : crève poubelle !
Vlan ! Une beigne !
Le lendemain, comme tous les jours, j'vais au lycée,
Je rencontre dans la cour mon prof d'anglais,
Elle me dit : bonjour jeune homme, comment ça va ?
J'ui réponds: ta gueule, sale conne, ça t'regarde pas !
Et j'ui ai dit : crève salope !
Et j'ui ai dit : crève charogne !
Et j'ui ai dit : crève poubelle !
Vlan ! Une beigne !
L'proviseur m'a convoqué le lendemain,
Dans son cabinet privé, pour un entretien,
Y m'dit : essuyez vos pieds avant d'entrer.
J'ui ai dit : écoute mon pote, tu m'laisses causer !
Et j'ui ai dit : crève salope !
Et j'ui ai dit : crève charogne !
Et j'ui ai dit : crève fumier !
Vlan ! Viré !
Je m'suis r'trouvé dans la rue, abandonné,
J'étais complèt'ment perdu, désespéré,
Un flic me voit et me dit : qu'est-c'tu fous ici ?
A l'heure qu'il est, tu devrais être au lycée,
Et j'ui ai dit : crève salope !
Et j'ui ai dit : crève charogne !
Et j'ui ai dit : crève fumier !
Vlan ! Bouclé !
Je m'suis r'trouvé enfermé à la Santé,
Puis j'ai été condamné à être guillotiné,
Le jour d'mon exécution, j'ai eu droit au cur'ton,
Y m'dit : repentez-vous mon frère, dans une dernière prière
Et j'ui ai dit : crève salope !
Et j'ui ai dit : crève charogne !
Et j'ui ai dit : crève fumier !
Vlan ! Y z'ont tranché !
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